mercredi 7 novembre 2012

Le désert de l'oeil

La suite de CECI et de CELA. Et à part ça, je rappelle que je serai jeudi et vendredi à la galerie Brüsel à Bruxelles, pour signer et parler et montrer. Ici.

6 commentaires:

  1. Hello Frederik, on s'était rencontrés à Saint-Malo, mon article sur aama est en ligne dans le numéro 38 de BDSphère.
    Pour consulter nos numéros, il faut créer un compte, c'est gratuit.
    Tout est expliqué ici :
    http://www.bdsphere.fr/2012/11/08/numero-38-gratuit-embarquez-pour-le-vendee-globe
    Si tu veux que je t'envoie un PDF, mon mail ls@bdsphere.fr
    N'hésite pas à me dire ce que tu en penses, à bientôt

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  2. Hello,
    Je suis particulièrement ravi d'avoir pu acquérir une des planches d'Aâma exposées à la galerie Brusel. Et grâce à ce blogue, je sais même d'où vient l'inspiration de la dernière case (une photo ancienne d'un paysage lointain...).
    Merci pour ce superbe travail, et merci pour ce précieux blog!
    Boris D

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  3. Ah! Et j'en oublie de poser la question! Est-il possible de se procurer aussi le crayonné ou le travail préparatoire de la planche en question?! Grâce à ce blogue, je sais qu'ils sont nombreux et très intéressants! Mon adresse email: durandebo@aol.com
    Merci encore!
    Boris D

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  4. Bonjour Frederik,

    J'étais présent à Saint Malo lors de ton intervention aux côtés de Bourgeon. Il se trouve que depuis lors une obsession me hante. J'aurais sans doute du te faire part de ma remarque à l'époque mais j'étais probablement en train de digérer la "conférence" insipide et stupide précédente portant sur "l'état des lieux de la BD numérique". Je croyais que... mais enfin bon voilà... sauf que...

    bref, venons en au fait :

    Tu t'étais attardé assez longuement sur la notion de temps dans ta narration graphique :

    Dans une BD, le temps de la narration peut être étiré à volonté ou au contraire "effacé" (ellipse).
    Tu semblais signifier qu'en te confrontant désormais "frontalement" aux codes de la SF, tu aimais cette dilatation du temps, propice à une description de la faune et de la flore d'une terra incognita (le fameux désert chez Moebius). Une narration qui implique "une documentation", de savoir où précisément tu vas à l'avance.
    Or il me semble que chez toi, à la dilatation du temps correspond l'arrivée de la couleur dans ton oeuvre.
    Quand Bilal "sature" ses oeuvres de bleu et de gris il semble vouloir "masquer" quelque chose. C'est flagrant dans le cycle du sommeil du monstre. A sa couleur, correspond fortement les thèmes de l'identité et de la mémoire.
    De même à travers ton oeuvre, l'arrivée de la couleur semble vouloir figer, dominer le temps. Dans château de sable, pas de couleur et le temps file... très vite même. Comme dans Lupus ou Constellation. Le tournant s'opère selon moi avec Koma.

    Je suis en train de créer une petite librairie de quartier à Paris (ouverture en avril 2013). Je te suis depuis un bon bout de temps désormais (je recherche toujours miettes) et ce serait un immense honneur pour moi de te recevoir et de poursuivre cette discussion.
    Pour ceux qui ne connaissent pas le blog précédent de Frederik, voici le lien

    http://www.portraitsaslivingdeads.blogspot.com/

    Le temps pour ses personnages semble infini et ne plus agir (et pour cause !)... mais la couleur est !


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    1. Bonjour. Tout cela est intéressant, je vais le ranger dans un coin de ma tête... et il faudrait effectivement en discuter de vive voix. J'ai de la peine à voir en Koma un tournant, puisque je ne suis pas responsable du scénario, et que j'ai en fait commencé Koma avant Lupus. Bref. En revanche, pas de visite prévue à Paris avant la sortie du tome 3. Moi je viendrais volontiers, mais il faudrait voir le moment venu avec Gallimard. Ce sont eux qui organisent ces petites tournées. Et nous essayons de varier un peu chaque année, donc qui sait?

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    2. Je sais malheureusement par expérience que ma demande a très peu de chance d'aboutir. Tu es d'une part très sollicité ; d'autre part, pour que le libraire soit "sélectionné" il doit souvent montrer "patte blanche". Ce sera d'autant plus dur pour moi que la librairie n'aura que quelques mois d'existence. Comment justifier mon propos ? Par un chiffre d'affaire qui n'existe pas encore ?
      Je ne souhaite pas organiser (ou pas seulement)une séance de dédicace. Souvent éprouvante pour l'auteur, je trouve qu'elle a souvent perdu son propos créatif et renforcée un marché de la spéculation absolument nauséabond (il n'y a qu'à se rendre sur le site de Larcenet et lire ce propos pour mieux comprendre ce que je veux dire http://www.manularcenet.com/blog/articles/date/2012/08/page/3
      ).
      Je n'ai pas un gros carnet d'adresses néanmoins je serai ravi de t'inviter (tout frais payés bien entendu); je crois savoir qu'un pilier de la grande époque de métal hurlant, compagnon de route du Maître Moebius, auteur entre autre de salambo, de chaos... serait certainement ravi de t'accompagner.
      J'ai découvert il y a peu une émission incroyable des années 70 ! Voici le lien... j'aspire pour la librairie à mon niveau à cet esprit.

      http://www.ina.fr/art-et-culture/beaux-arts/video/CPA75050486/du-tac-au-tac-emission-du-20-septembre-1975.fr.html

      Alors qui sait ? Peeters, parrain ?

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